Avez-vous lu, regardé, écouté tous ces médias qui ont consacré leur antenne à la survenue d’un prétendu nouveau monde après cette pandémie ? Cette épidémie aurait donc transformé notre système et modifié nos rapports sociaux au point, selon certains, d’amener l’homme vers davantage de bonté ; la société deviendrait alors moins avide de consommation, plus éco-responsable et ne mettrait plus à l’honneur la toute puissante finance au profit de la santé et du bien-vivre. Ou, au contraire, le monde tournerait de plus en plus mal, courant irrémédiablement à sa perte, le virus ayant réveillé notre partie sombre. Qui croire ? De tous temps, on a voulu changer le monde, et force est de constater que le monde a changé… en permanence. Pas toujours dans le sens souhaité, certes, mais inéluctablement. Alors, n'attendons pas que ces bouleversements nous tombent dessus et commençons par faire notre propre révolution ! Nous avons tous en nous la capacité de changer une ou deux petites choses de notre vie, expérimentées pendant le confinement, par exemple. Avec peut-être comme effet d’entraîner à notre suite quelques personnes dans cette mouvance : poursuivre ces nouvelles relations entamées chaque soir avec les voisins, continuer à se soucier de l’autre, faire les courses de la vieille dame d’à côté, faire preuve de bienveillance envers tous ceux que nous croisons sur notre route : le collègue -même celui qui nous agace-, le patron (si, si), le livreur, la caissière, nos enfants, ceux des autres... Et conserver cette nouvelle habitude de s’accorder un peu de temps pour soi, régulièrement. Ces petits pas, si modestes soient-ils, mis bout à bout, vous permettront d’entrer dans le cercle vertueux d’une vie plus accueillante, plus confortable, plus praticable, où l’accomplissement de soi a toute sa place. Oui, agir ainsi dans sa propre sphère, c’est faire bouger les lignes du « monde d’avant » pour fabriquer le plus beau des « mondes d’après ».
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